mardi 29 juillet 2008



REPRÉSENTATION DʼUNE MUTATION MÉTAMORPHIQUE EN PHASE TERMINALE SOUS IMPULSION LIBIDINEUSE.
A SUBI UNE AUTO-FÉCONDATION EXPONENTIELLE NON RÉGULÉE ÉVOLUANT EN RÉSIDUS TRANSFORMATIQUES.
LʼHERMAPHRODISME ÉVOLUTIF DU SUJET ENTRAÎNANT FATALEMENT UNE PROCRÉATION ANTHROPOPHAGE, LE SUJET FUT DÉVORÉE VIVE PAR SES PROPRES EXTENSIONS ORGANIQUES.

Les Métamorphes





Voici quelques extraits du rapport remis par le Dr. Emile Evert aux membres du Congrès sur la classification des métamorphes.
Le Dr. Emil Evert s’est tenu tout au long de sa rédaction à une explication rationnelle pour tenter de justifier leurs existence. Ce rapport, étonnemment vulgarisé dans sa rédaction sert à faire partager au lecteur les informations qui seront fournies aux membres du Congrès.
À quelques jours d’un vote crucial sur les rallonges budgétaires qui seront allouées -ou non- au Dr. Emile Evert, il n’est pas vain que chaque citoyen prenne conscience des enjeux et des conséquences sur la vie de tout un chacun que pourrait avoir un tel vote dans les semaines à venir.
Jugez.

Par Tera Cheung




« COMMENT MUTENT LES MÉTAMORPHES ?

... Parmi les pages les plus subtiles de l’oeuvre du Dr.Donka, certaines décrivent à l’exactitude la façon dont oeuvrent les mutations métamorphiques, déployant des forces vitales s’unissant dans un processus de développement intégré et simultané.
En remplissant son rôle de canaliseur d’énergie psychique, le corps puise dans un générateur de puissance pour normaliser un courant et le rendre utilisable. Les recherches ménées en collaboration avec le Dr. Jean Cavalier nous poussent à reconsidérer cette «énergie inconsciente». Transformée en énergie physique, elle est très rapidement intégrée dans leurs comportements conscients (rêve ou toute autre manifestation de l’esprit) il donne en mutant une apparence physique en évolution constante aux sentiments les plus refoulés. Chaque sentiment entraînant une nouvelle transformation, parfois même avant que la précédente ne soit accomplie, générant une nouvelle forme qui sera elle même une nouvelle source pour une autre mutation...







LÉSIONS ORGANIQUES ET RÉPARATIONS TISSULAIRES
Il y a déjà quelques années, dans un long article consacré à la régénération des organes, l’éminent Professeur Robert Tocquet prophétisait dans une remarquable analyse :
«l’Homo-Sapiens se divise en deux castes : Les uns, unis aux croyants, aux théologiens et à certains philosophes, considèrent ces transformations comme l’intervention d’une cause surnaturelle, pour ne pas dire Divine.

Les seconds, traditionelle opposition, refusent de voir dans ces transformations, des phénomènes contraires aux lois naturelles et ils pensent que leur explication sera donnée, par des principes pour le momment inconnus.
Lorsque cela sera fait, «le miracle» entrera alors dans le cadre des lois de la nature, bien que pour le momment, aucun croyant, hormis peut-être les plus illuminés, ne voient pas du tout par quelle porte il y pénètrera.

Il est une règle de bon sens qu’il faut mettre ici en pratique: «Non est reccurendum ad causam primam ubi sufficiant causae secundae», littéralement : il ne convient pas de recourir à Dieu pour expliquer un fait quand les causes secondes suffisent.

Le problème est donc de savoir si les transformations habituellement suivies de «guérisons miraculeuses» où diparaissent toutes les cicatrices, sont susceptibles d’être expliquées par des causes secondes.
Malgré le caractère extraordinaire de la situation, je crois qu’il est possible de les interpréter rationnellement grâce à des arguments pris dans le domaine des sciences biologiques classiques, qui ont, elles, acquis le consensus omnium.
En somme, quels sont les deux caractères primordiaux et spécifiques qui caractérisent ces mutations ?
Ce sont, d’une part, un processsus de régénération d’organes, et, d’autre part l’instantanéité pour ne pas dire l’extrême rapidité de ce processus.
Or la régénération est un phénomène bien connu en biologie.
Cette faculté varie considérablement à travers les groupes d’animaux. D’une manière générale, elle s’épuise graduellement à mesure que l’on monte dans la série ontologique, de sorte qu’elle devient à peu près nulle au sommet de l’échelle zoologique, c’est-à-dire chez les oiseaux et les mammifères.
Dans la classe des reptiles, il est bien connu qu’une queue coupée de lézard repousse facilement. Par contre, chez les oiseaux ou chez les mammifères, le pouvoir régénérateur est, comme nous l’avons dit, à peu près aboli. A peu près...
Mais dans tous les cas de figure, il s’agit là d’une RÉACTION normale de physiologie compensatrice, et non pas une ACTION, comme en a fait preuve notre sujet. Alors que faut-il en penser?»
C’est justement tout le sujet de nos recherches.
Certaines études que nous avons menées avec le concours des différents services, nous amènent à conclure que chez certains sujets, la mutation
est presque attendue, voire désirée.
Ce qui entraîne une conscience de leur individualité, donc un instinct.

C’est à ce niveau, que se trouve le réel danger. Car leur pouvoir régénérant, en plus d’une capacité de penser équivalente, voire supérieure à certains hommes, les place de facto au dessus de l’Homo-Sapiens sur l’échelle ontologiqque.

L’instinct étant une arme biologique essentielle au fondement de l’humanité, on peut logiquement en conclure que les métamorphes poursuivront là où les homos-sapiens se sont arrêtés...
Certains cas allant déjà dans ce sens.



L’Homme étant un prédateur pour l’Homme, il ne peut devenir une nouvelle espèce de gibier pour une nouvelle espèce de chasseur.
Des mesures doivent être prises. De toute urgence»

Dr Emile Evert.